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Amelia Rose (Appelante)
c.
Le ministre du Revenu national (Intimé)
Division de première instance. Le juge Collier— Toronto, les 14 et 15 octobre; Ottawa, le 10 novembre 1971.
Impôt sur le revenu—Corporations personnelles—Compa- gnie commanditaire dans une entreprise de gestion d'appar- tements—Est-ce une «corporation personnelle»—Loi de l'impôt sur le revenu, arts. 67(1), 68(1)c).
Mme Rose était actionnaire majoritaire d'une compagnie qui était commanditaire d'une société formée de huit com- pagnies. En 1965 et 1966, ces compagnies s'occupaient activement d'une entreprise de gestion d'un certain nombre d'immeubles à Toronto.
Arrêt: Étant donné qu'en 1965 et 1966, la compagnie de Mme Rose n'exploitait pas elle-même activement une entre- prise, c'était une »corporation personnelle» en vertu de la définition de l'art. 68 de la Loi de l'impôt sur le revenu et, par conséquent, on doit estimer que son revenu pour les années en question a été distribué à ses actionnaires comme le prévoit l'art. 67(1).
APPEL de l'impôt sur le revenu.
W. D. Goodman, c.r. et F. Cappell pour l'appelante.
L. R. Olsson et J. S. Gill pour l'intimé.
LE JUGE COLLIER—Il s'agit en l'espèce d'un appel interjeté par l'appelante des deux cotisa- tions établies par le Ministre intimé pour son revenu des années 1965 et 1966. Dans le calcul du revenu de l'appelante, le Ministre a inclus la somme de $33,911.28 pour l'année 1965 et la somme de $111,993.66 pour l'année 1966 au motif que ces montants étaient censés avoir été distribués à l'appelante en sa qualité d'action- naire d'une corporation personnelle conformé- ment à l'art. 67(1) de la Loi de l'impôt sur le revenu' et reçus par celle-ci. Le montant de ses impôts personnels sur le revenu, prélevé pour lesdites années fut augmenté en conséquence.
L'appelante était actionnaire d'une compa- gnie appelée « Amrose Enterprises Ltd.» (dans la suite des motifs, je la désignerai sous le nom d'« Amrose»).
Je cite ci-dessous la définition que donne l'art. 68(1) de la Loi de l'impôt sur le revenu d'une «corporation personnelle».
68. (1) Dans la présente loi, l'expression «corporation personnelle» signifie une corporation qui, pendant la totalité de l'année d'imposition à l'égard de laquelle l'expression s'applique,
a) était contrôlée, soit au moyen d'une majorité des actions de la corporation soit de toute autre manière, par un particulier résidant au Canada, ou par un tel particulier et un ou plusieurs membres de sa famille qui résidaient au Canada, ou par toute autre personne agissant en son nom ou au nom desdits membres;
b) retirait au moins un quart de son revenu
(i) de la propriété, ou du négoce ou trafic des obliga tions, actions, débentures, mortgages, hypothèques, effets, billets ou autres biens semblables ou d'un intérêt dans les susdits,
(ii) du prêt d'argent avec ou sans garantie,
(iii) de loyers, louage d'effets mobiliers, droits ou rému- nérations de chartes-parties, annuités, redevances, inté- rêts ou dividendes, ou
(iv) de successions ou fiducies; et
c) qui n'exploitait pas activement une entreprise finan- cière, commerciale ou industrielle.
L'avocat de l'appelante admet que pendant les années en question, les activités d'Amrose relevaient des définitions des al. a) et b) de ce paragraphe. En l'espèce, le litige porte sur l'al. c). L'appelante soutient qu'en fait, l'Amrose exploitait activement, en 1965 et 1966, une entreprise commerciale; le Ministre soutient le contraire.
Un exposé général des faits est nécessaire.
Avant le printemps 1965, la Webb & Knapp (Canada) Ltd. avait considérablement avancé la construction d'un vaste ensemble immobilier situé à Toronto et désigné sous le nom de Flemingdon Park. Il était formé de huit bâti- ments et comptait environ 880 appartements. La Webb & Knapp (Canada) Ltd. semblait avoir des difficultés financières et deux famil- les, les Reichmann et les Oelbaum décidèrent d'acquérir une participation majoritaire dans l'ensemble immobilier.
Dans la preuve, on appelle respectivement, les deux familles en question «Le groupe Oel- baum» et le «groupe Reichmann». Le groupe Oelbaum comprenait les huit compagnies fami- liales suivantes: Amrose Enterprises Ltd., Adro Ltd., Mirican Enterprises Ltd., Marnette Invest ments Ltd., Debcan Investments Ltd., Juron Enterprises Ltd., Mirmark Enterprises Ltd. et Kosim Enterprises Ltd.
Les dirigeants de chacune de ces compagnies étaient les suivants: pour l'Amrose—l'appe- lante, Amelia Rose, une Oelbaum; pour l'A- dro—Barrie Rose, mari de l'appelante; pour la Mirican—Annette Cohen, membre de la famille Oelbaum; pour la Marnette—Marshall Cohen, mari d'Annette; pour la Juron—Ronald Oel- baum; pour la Debcan—la femme de Ronald Oelbaum; pour la Mirmark—Judith Oelbaum; et pour la Kosim—deux femmes membres de la famille Oelbaum.
En 1965 et 1966, la principale occupation de M. Barrie Rose ainsi que celle de M. Ronald Oelbaum fut de gérer l'Acme Paper Products Ltd. Pendant les années en question, la princi- pale occupation de M. Marshall Cohen fut la pratique du droit.
Aux fins du présent jugement, MM. Albert Reichmann, Paul Reichmann et Ralph Reich- mann formaient le groupe Reichmann. Les affaires d'une compagnie appelée Olympia & York Developments (1964) Ltd. constituaient la principale occupation d'Albert et de Paul. Appa- remment, M. Ralph Reichmann était assez inactif.
Lors de l'achat d'une participation dans la Flemingdon Park, le groupe Reichmann agit principalement par l'intermédiaire d'une compa- gnie appelée S. Reichmann & Sons Ltd. et, lors des premières transactions, cette compagnie opéra aussi au nom du groupe Oelbaum.
Au printemps 1965, une convention d'achat fut passée avec la Webb & Knapp (Canada) Ltd. (P. 3). La convention prévoyait la forma tion d'une compagnie dans laquelle la Webb & Knapp détiendrait 50% des actions (il s'agissait d'actions sans droit de vote) et les groupes Oelbaum et Reichmann détiendraient les 50% restant. En fin de compte, ils constituèrent une compagnie sous le nom de Central Park Estates Ltd. La pièce 3 précisait que la Central Park Estates Ltd. pourrait passer certains accords de gestion et d'aménagement que j'étudierai plus tard. Trois Reichmann et MM. Barrie Rose, Ronald Oelbaum et Marshall Cohen, représen- tant le groupe Oelbaum, furent nommés admi- nistrateurs de la Central Park Estates Limited.
Je n'estime pas nécessaire de mentionner les dispositions financières de l'achat autrement que pour dire qu'elles furent finalement ratifiées.
Voici un extrait de l'alinéa 6 d'une conven tion indiquant les participations respectives du groupe Reichmann et du groupe Oelbaum (P. 4, datée du 3 mai 1965):
[TRADUCTION] 6. Une nouvelle société sera formée pour gérer les différents bâtiments achevés qui sont situés dans Flemingdon Park comme prévu dans la convention de ges- tion. Les Reichmann détiendront 50% des actions de la société et les Oelbaum, 50% ..
Une autre convention, datée du 28 juin 1965, prévoyait, entre autres, que la Central Park Estates Ltd. pourrait employer les groupes Reichmann et Oelbaum pour gérer le projet d'appartements et qu'on leur verserait des honoraires comparables à ceux en vigueur et demandés par les administrateurs de biens con firmés à Toronto. Cette convention prévoyait en outre que la Central Park Estates Ltd. pou- vait employer toute autre compagnie ou société pour gérer la propriété et, même si les action- naires, les dirigeants ou administrateurs de la Central Park Estates Ltd. avaient une participa tion dans la compagnie ou la société ainsi employée.
Une autre convention datée du 23 juin 1965 fut apportée en preuve sous la cote P. 8. Elle précisait les rapports entre la Central Park Estates Ltd. et les diverses autres compagnies impliquées, y compris les compagnies Oelbaum. La clause VI prévoyait la création d'une nou- velle société appelée Central Park Management Co., dont 50% des parts seraient détenues par le groupe Reichmann et 50% par le groupe Oel- baum, et à laquelle seraient transférés tous les droits de gestion définis dans les conventions précédentes.
Pour présenter les divers documents susmen- tionnés, je me suis efforcé de résumer les par ties que j'estime pertinentes en l'espèce et, lors- que c'était nécessaire, j'ai substitué les noms des compagnies qui furent finalement utilisés bien que ces noms ne l'aient pas été dans cette convention particulière.
Maintenant, résumons et récapitulons un peu:
1. Les groupes Reichmann et Oelbaum pri- rent, par l'intermédiaire de la Central Park Estates Ltd., la direction de la Flemingdon Park.
2. Le groupe des compagnies familiales Oel- baum détenait une part de 25% dans la Cen tral Park Estates Ltd.; les compagnies Reich- mann 25%; la Webb & Knapp (Canada) Ltd. détenait 50% mais n'avait pas le droit de vote.
3. Les administrateurs de la Central Park Estates Ltd. furent en tout temps MM. Paul Reichmann, Albert Reichmann, Ralph Reich- mann, Barrie D. Rose, Ronald Oelbaum et Marshall A. Cohen.
4. Les administrateurs n'étaient pas rétribués par la Central Park Estates Ltd. (Il faut remarquer que certaines des compagnies familiales Oelbaum n'avaient pas de représen- tants directs au conseil d'administration, par exemple, la Mirmark et la Kosim).
5. Ils envisageaient de créer une société pour gérer l'entreprise.
Pendant la période qui suivit la conclusion de ces conventions, la Central Park Estates Ltd. géra elle-même les biens. Elle employait envi- ron vingt-cinq personnes; vingt-deux s'occu- paient des différents travaux d'entretien et de service; cinq étaient employés à temps plein: le gardien de l'ensemble immobilier, deux compta- bles et deux commis. La plupart de ces employés venaient de la Webb & Knapp (Canada) Ltd.
Selon le témoignage de M. Barrie Rose, le principal témoin au nom de l'appelante, la Cen tral Park Estates Ltd. géra les biens jusqu'en novembre 1965 par l'intermédiaire de ce qu'il appela un «comité exécutif». Ce comité était composé des deux frères Reichmann qui s'inté- ressaient activement à l'entreprise, de M. Ronald Oelbaum, M. Marshall A. Cohen et lui- même (les administrateurs de la Central Park Estates Ltd. qui s'intéressaient activement à l'entreprise). J'accepte le témoignage de M. Rose selon lequel ce comité se réunissait, comme l'exige les statuts, peut-être une fois par semaine, bien que, les affaires, me semble-t-il, aient été traitées sans formalités. M. Rose évalua à environ dix heures par semaine le temps consacré à ces problèmes. Les membres
du comité exécutif n'étaient pas payés pour leur service. L'exécution des travaux de gestion et d'entretien de l'ensemble immobilier était con- fiée aux employés de la Central Park Estates Ltd., ex-employés de la Webb & Knapp (Canada) Ltd., comme je l'ai déjà dit.
En novembre 1965, un contrat de société en règle fut rédigé. Il y avait neuf associés: les Reichmann (Reichmann Realty Ltd.) et les huit compagnies familiales Oelbaum. La société, dont l'objet prétendu était la direction et la poursuite de l'entreprise de gestion et d'admi- nistration des immeubles, fut dénommée la Cen tral Park Management Co. Le contrat porte la date du ler novembre 1965.
Par une convention ostensiblement datée du même jour, la Central Park Estates Ltd. accep- tait que la société reste gérante de l'ensemble immobilier moyennant un droit de 5% des recet- tes locatives brutes. M. Rose n'était pas certain que toutes les parties signèrent cette convention ou le contrat de société à la date en question: il avait raison de croire que l'Amrose et l'Adro avaient signé.
En fait, il n'y a pas trace d'approbation for- melle de ce contrat de gestion dans les procès- verbaux du conseil d'administration de la Cen tral Park Estates Ltd. avant le 31 mai 1966, date à laquelle la participation majoritaire déte- nue par la compagnie avait été cédée ou était sur le point de l'être. Mais comme le souligne M. Goodman, représentant de l'appelante, ceci ne signifie pas nécessairement qu'un contrat ne fut pas signé avant cette date.
M. Olsson, avocat du Ministre, souligna en outre le point suivant. Ce ne fut qu'au 1 e1 juin 1967, soit jusqu'un an après la cession de la participation majoritaire et longtemps après le retrait des dirigeants de la gestion, qu'une con vention modificative fut signée par toutes les parties en leur qualité. Cette convention pré- voyait que la S. Reichmann & Sons Ltd., qui, aux termes des premières conventions, détenait les droits de gestion, les attribuait en due forme aux membres de la société selon les pourcenta- ges convenus.
Après la création de la société, le contrôle ou la gestion des biens resta en fait aux mains des cinq mêmes personnes qui composaient l'ex-
comité exécutif. Bien qu'ils se réunissent comme avant, les réunions étaient moins fré- quentes. On transféra les salaires des quatre employés susmentionnés ayant les grades les plus élevés, (le surintendant, les deux compta- bles et le commis) sur la feuille de paie de la société, mais on laissa les salaires des autres employés sur la feuille de paie de la Central Park Estates Ltd. Selon le témoignage de M. Rose, les travaux de gestion étaient effectués dans des bureaux loués par la société à l'une des compagnies Reichmann, alors qu'aupara- vant, il y avait un bureau dans l'ensemble immobilier lui-même.
Mais pour ce qui est de savoir s'il y avait un numéro de téléphone distinct pour la société elle-même ou si les locataires savaient que le service de gestion était assuré par une nouvelle entité, la preuve demeura très vague. Certaines des factures mentionnées au procès indiquaient que les fournisseurs facturaient non seulement au nom de la Central Park Management 'Co., mais aussi parfois à celui de la Central Park Estates Ltd. ou Flemingdon Park Holdings Ltd., filiale de la Webb & Knapp (Canada) Ltd.
La preuve me donne l'impression que les commandes de fourniture et le paiement des comptes continuèrent à se faire généralement selon la pratique antérieure bien que de nou- veaux comptes bancaires aient été ouverts au nom de la société.
Ses états financiers indiquent que, pour l'an- née fiscale se terminant le 30 novembre 1965, les bénéfices s'élevaient à $2,359.05 et pour l'année fiscale se terminant le 30 novembre
1966, $21,931.42. Ces bénéfices nets furent distribués aux différents membres de la Central Management Co. selon les pourcentages prévus dans la convention de gestion (P. 10).
La société cessa de fonctionner durant l'été 1966 lorsque la Central Park Estates Ltd. vendit sa participation majoritaire. Elle fut dis- soute en bonne et due forme en 1969.
En l'espèce, la position de l'appelante est la suivante:
1. La gestion de l'ensemble immobilier était une tentative commerciale active.
2. La Central Park Management Co. était une société en fait et en droit et exploitait «active- ment une entreprise commerciale».
3. L'Amrose, en qualité de membre de la société, exploitait par conséquent activement une entreprise commerciale.
Selon l'avocat du Ministre, la preuve de l'e- xistence d'une société réelle ou d'une organisa tion de gestion séparée et distincte de la Central Park Estates Ltd. (propriétaire de fait) n'était pas décisive. Il affirma en outre que s'il y avait une entreprise commerciale active exploitée par quelqu'un, ce n'était pas par l'Amrose. L'avocat du Ministre souleva d'autres arguments, mais compte tenu de la conclusion à laquelle je suis arrivé, je ne pense pas qu'il soit nécessaire de les étudier.
Il ne fait aucun doute que, dès le début en 1965, les groupes Oelbaum et Reichmann envi- sagèrent la possibilité de constituer une société pour gérer les immeubles, même si, à un certain degré, elle pouvait avoir pour principale utilité de faire obtenir des dégrèvements d'impôts. Je suppose qu'en fait, ils constituèrent une société incluant l'Amrose et les autres compagnies familiales et que, pendant les années financières 1965 et 1966, la société exploita une petite entreprise commerciale suffisante pour qu'on la considère comme active plutôt qu'inactive ou passive.
Quelle était la situation de l'Amrose? En répondant à une question, M. Rose admit que la seule chose faite par l'Amrose elle-même pour la gestion de l'ensemble immobilier fut de se joindre à la société.
A mon avis, la vraie question n'est pas de savoir si la Central Park Management Co. exploitait activement une entreprise commer- ciale, mais de savoir si les activités de l'Amrose entraient dans le cadre de l'art. 68(1)c). D'après la preuve, je juge qu'il n'en est rien.
Aucun des actionnaires de l'Amrose n'avait à voir avec la gestion de l'ensemble. Il a été admis que le mari de l'appelante participa aux activités de la société, mais il n'était pas personnellement actionnaire de l'Amrose. Il n'était pas sûr d'être dirigeant de l'Amrose en 1965 et il admit qu'il n'avait peut-être pas été dirigeant avant mai 1966. Sa compagnie familiale, l'Adro, était
actionnaire. M. Rose reçut personnellement des appointements versés par l'Amrose en 1965 et 1966, mais, à mon avis, ces appointements cor- respondaient principalement à des services rendus à l'Amrose autres que sa contribution à la gestion de l'ensemble immobilier.
Je ne pense pas que les activités du mari de l'appelante et de l'Adro confèrent un statut dif- férent à l'Amrose au sens de l'art. 68(1)c) de la Loi de l'impôt sur le revenu.
Le simple fait qu'en vertu du contrat de société, du droit de l'Ontario et d'autres juridic- tions de common law, l'Amrose se soit elle- même donnée la responsabilité d'un associé (par exemple envers les tiers) ne la transforme pas, à mon avis, d'une entreprise commerciale inactive en une entreprise active.
Un certain nombre d'affaires furent citées y compris Stekl c. M.R.N. [1956-60] R.C.É. 376, Finning c. M.R.N. [1961] R.C.É. 403 et Larry Smith c. M.R.N. [1970] D.T.C. 6344. Les deux dernières, en particulier, prenaient en considé- ration l'al. c) de l'art. 68(1). Après les avoir lues, j'estime que leur conclusion dépendait principalement des faits particuliers de chaque espèce, de même je pense que la solution en l'espèce doit dépendre principalement des faits particuliers.
L'appel est rejeté avec dépens.
1 67. (1) Le revenu d'une corporation personnelle, qu'il soit effectivement distribué ou non, est censé avoir été distribué aux actionnaires et reçu par ceux-ci à titre de dividende le dernier jour de chaque année d'imposition de la corporation.
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